Pour qui sonne le douglas par Jules Vipaldo

Dans un style inimitable, tout en autodérision, fantaisie et jeux lexicaux, Jules Vipaldo s’attaque, de la plus décalée des façons, à un sujet on ne peut plus sérieux : « l’enrésinement du Plateau de Millevaches et d’une grande partie du Massif central ». D’où, Pour qui sonne le douglas ?, titre explicite de son livre, et qui fait, bien entendu, référence à cette essence nord-américaine que l’on a plantée massivement à partir des années Soixante dans nos régions de moyennes montagnes, dont le Limousin.

extrait :
Idéaliste, on le serait à moins, Jules exige qu’on libère les chênes de leurs fers.
« L’arbre est né libre », dit-il, « et partout il vit sous la coupe, le joug, la menace ! »
On voit par là, qu’à défaut d’être “homme de Terre”, il est “homme de l’Hêtre”.

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